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- 22/04/2023 à 11:58
L'Allemagne estime que les acquis démocratiques en Tunisie ne doivent pas être perdus
Berlin, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré ce vendredi que « Les acquis démocratiques depuis 2011 en Tunisie ne doivent pas être perdus ».
Les propos de la cheffe de la diplomatie allemande interviennent après le placement en détention, jeudi, de Rached Ghannouchi, chef de file du mouvement tunisien d’obédience islamique « Ennahdha ».
En réponse à une question posée lors d'une conférence de presse à Berlin, Annalena Baerbock, a fait part de « sa plus grande inquiétude » pour le sort du président du parti « Ennahdha ».
Le président tunisien Kaïs Saïed avait fermement rejeté dans une vidéo diffusée par la présidence de la République, jeudi soir, « toute ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie », après les réactions internationales concernant le placement en détention de Rached Ghannouchi.
« Certaines capitales ont exprimé leur inquiétude. Pourquoi le font-ils alors qu'il s'agit d'un appel à la guerre civile et la loi a été appliquée par des magistrats intègres », a-t-il affirmé.
« Cette ingérence flagrante dans nos affaires est inacceptable. Nous sommes un pays indépendant et souverain et nous n'acceptons pas que quiconque s'ingère dans nos affaires (…) Nous ne sommes ni un Etat colonisé ni sous mandat », a-t-il soutenu, avant d’ajouter : « Qu'ils arrêtent d'essayer de s'immiscer dans nos affaires (...).
Nous n'avons pas exprimé notre inquiétude quant aux arrestations qui ont eu lieu dans un certain nombre de pays, y compris des pays européens ».
Le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis a émis jeudi un mandat de dépôt contre le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, après des heures d’audition dans le cadre de l'affaire des déclarations qui lui sont attribuées et qui relèveraient de « l'incitation contre la sûreté de l’Etat ».
Le chef de file d’Ennahdha, 81 ans, a été arrêté par des policiers à son domicile à Tunis, lundi, et conduit à la caserne de la Garde nationale d'El Aouina, sur instruction du parquet près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, selon les médias locaux.
Selon le mouvement d’obédience islamique, l'arrestation de son chef de file survient sur fond de son intervention lors une conférence politique organisée par le FSN, le 15 avril courant.
Dans son intervention publiée sur la page Facebook du FSN, Ghannouchi a mis en garde contre l'exclusion de toute partie, déclarant en ce sens qu’ « imaginer la Tunisie sans tel ou tel parti, sans Ennahdha, sans islam politique, sans la gauche est un projet de guerre civile ».
Retour En réponse à une question posée lors d'une conférence de presse à Berlin, Annalena Baerbock, a fait part de « sa plus grande inquiétude » pour le sort du président du parti « Ennahdha ».
Le président tunisien Kaïs Saïed avait fermement rejeté dans une vidéo diffusée par la présidence de la République, jeudi soir, « toute ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie », après les réactions internationales concernant le placement en détention de Rached Ghannouchi.
« Certaines capitales ont exprimé leur inquiétude. Pourquoi le font-ils alors qu'il s'agit d'un appel à la guerre civile et la loi a été appliquée par des magistrats intègres », a-t-il affirmé.
« Cette ingérence flagrante dans nos affaires est inacceptable. Nous sommes un pays indépendant et souverain et nous n'acceptons pas que quiconque s'ingère dans nos affaires (…) Nous ne sommes ni un Etat colonisé ni sous mandat », a-t-il soutenu, avant d’ajouter : « Qu'ils arrêtent d'essayer de s'immiscer dans nos affaires (...).
Nous n'avons pas exprimé notre inquiétude quant aux arrestations qui ont eu lieu dans un certain nombre de pays, y compris des pays européens ».
Le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis a émis jeudi un mandat de dépôt contre le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, après des heures d’audition dans le cadre de l'affaire des déclarations qui lui sont attribuées et qui relèveraient de « l'incitation contre la sûreté de l’Etat ».
Le chef de file d’Ennahdha, 81 ans, a été arrêté par des policiers à son domicile à Tunis, lundi, et conduit à la caserne de la Garde nationale d'El Aouina, sur instruction du parquet près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, selon les médias locaux.
Selon le mouvement d’obédience islamique, l'arrestation de son chef de file survient sur fond de son intervention lors une conférence politique organisée par le FSN, le 15 avril courant.
Dans son intervention publiée sur la page Facebook du FSN, Ghannouchi a mis en garde contre l'exclusion de toute partie, déclarant en ce sens qu’ « imaginer la Tunisie sans tel ou tel parti, sans Ennahdha, sans islam politique, sans la gauche est un projet de guerre civile ».
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